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La survivaliste que je ne suis pas n'est pas à la veille de stocker des masques à gaz mais...

  • Suzy Wong
  • 24 juil. 2017
  • 5 min de lecture

Ayant vécu le déluge du Saguenay sans électricité et ni eau durant plus d’une semaine, avec zéro provision dans le placard et pas d’argent comptant dans le portefeuille avec des guichets automatiques dans le coin qui ne fonctionnaient plus eux aussi, idem pour les dépanneurs du coin qui essayaient de nous vendre leur eau au quadruple du prix, je devrais avoir compris qu’une petite réserve pour affronter une catastrophe naturelle n’était pas une idée extravagante mais bien juste un acte de prévoyance… mais non!

Aux jours d’aujourd’hui, soit 4 ans après la dernière catastrophe naturelle vécue, ai-je réfléchi à mon affaire pour faire face à l’éventualité de devoir me débrouiller plusieurs jours sans électricité, sans pouvoir recourir à l’épicerie ou au dépanneur d’à côté pour nous sustenter ? La réponse est que j’y ai réfléchi, mais sans plus. C’est probablement parce que je me dis qu’on a de l’argent de côté et qu’au pire du pire on ira dormir à l’hôtel quelque part où Dame Nature n’aura pas fait de dégâts… Bref, j’ose croire que ce sera comme des petites vacances !

La survivaliste que je ne suis pas, par les temps qui courent, se dit quand même qu’il serait prudent d’avoir au moins une petite réserve de vives au cas où. Mais bon, pour que ça soit vraiment utile d’en avoir, faudrait que nous puissions les mijoter sur quelque chose qui n’est pas dépendant de l’électricité. Donc, il me faudrait sortir notre BBQ et le vérifier. Après tout, ça fait un bon trois ans qu’il a été remisé dans le cabanon. Faudrait sûrement aussi avoir en stock une ou deux bombonnes de propane, parce que lorsque la panne d’électricité touche tout un grand secteur comme ce fut le cas en 2013, ça devient difficile de s’en procurer. Aussi, je me dis que si ce n’est que pour quelques jours, avoir une génératrice solaire ou au propane pour garder le frigo et le téléphone intelligent en vie, ça pourrait être brillant. Mais bon, si la panne se propage pour plus de quelques jours et que c’est l’hiver en plus, on va simplement fermer l’entrée d’eau, vidanger la tuyauterie, mettre de l’antigel dans la bécosse et les renvois d’éviers pis sacrer le camp là où c’est moins frette.

Comme vous pouvez voir dans ce précédent paragraphe, si demain la fin du monde ou juste à une guerre nucléaire survenait, je ne serais pas prête pantoute. C’est clair et certain que je ne suis pas sur le bord d’acheter de l’équipement contre la radiation ou de me construire un bunker. En fait, la survivaliste que je ne suis pas veut simplement être moins prise au dépourvu quand Madame Nature décide de nous faire la vie un peu dure. Pour le temps de quelques journées, je préfèrerais rester dans mes pénates et essayer de mener une vie normale. Mais bon, n’étant pas du tout une adepte de camping, je sais fort bien que je me fatiguerai bien vite et que je voudrai vivre là où il y a tout le confort.

La survie et moi ne faisons pas un big team ! Par contre, le sujet va continuer de m’intriguer. D’ailleurs, je lis chacun de tes billets que tu publies sur mon blogue LMDSW & MultidimensionnELLE. Je suis convaincue que d’essayer de s’autosuffire, autant via la nourriture qu’avec l’énergie qu’on a besoin pour fonctionner sera la chose à faire un jour pour garder notre planète saine et sauve. Viendra aussi peut-être le jour dans lequel j’aurai un kit de survie et un poulailler grâce à ton blogue cher ami, qui sait ce que l’avenir nous réserve !

Le 19 juillet 2013, dans mon quartier Vimont à Laval, il y a eu une microrafale qui a jeté à terre bon nombre de très grands arbres matures ainsi que pas mal tout le réseau de lignes électriques et, encore à ce moment-là, je n’étais pas trop équipée pour faire face à une semaine complète sans électricité. Cette fois-ci, je n’étais plus seule, il y avait aussi mon conjoint et notre marmot de presque trois ans. Parce que mon chum avait un char, on pouvait sortir à l’extérieur du patelin et aller dans des secteurs où le courant y était encore. J’en profitais à chaque fois pour recharger mon téléphone cellulaire intelligent qui était pas mal devenu la seule façon de garder un contact avec les autres et surtout Hydro-Québec.

Aux jours d’aujourd’hui, soit 4 ans après la dernière catastrophe naturelle vécue, ai-je réfléchi à mon affaire pour faire face à l’éventualité de devoir me débrouiller plusieurs jours sans électricité, sans pouvoir recourir à l’épicerie ou au dépanneur d’à côté pour nous sustenter ? La réponse est que j’y ai réfléchi, mais sans plus. C’est probablement parce que je me dis qu’on a de l’argent de côté et qu’au pire du pire on ira dormir à l’hôtel quelque part où Dame Nature n’aura pas fait de dégâts… Bref, j’ose croire que ce sera comme des petites vacances !

La survivaliste que je ne suis pas, par les temps qui courent, se dit quand même qu’il serait prudent d’avoir au moins une petite réserve de vives au cas où. Mais bon, pour que ça soit vraiment utile d’en avoir, faudrait que nous puissions les mijoter sur quelque chose qui n’est pas dépendant de l’électricité. Donc, il me faudrait sortir notre BBQ et le vérifier. Après tout, ça fait un bon trois ans qu’il a été remisé dans le cabanon. Faudrait sûrement aussi avoir en stock une ou deux bombonnes de propane, parce que lorsque la panne d’électricité touche tout un grand secteur comme ce fut le cas en 2013, ça devient difficile de s’en procurer. Aussi, je me dis que si ce n’est que pour quelques jours, avoir une génératrice solaire ou au propane pour garder le frigo et le téléphone intelligent en vie, ça pourrait être brillant. Mais bon, si la panne se propage pour plus de quelques jours et que c’est l’hiver en plus, on va simplement fermer l’entrée d’eau, vidanger la tuyauterie, mettre de l’antigel dans la bécosse et les renvois d’éviers pis sacrer le camp là où c’est moins frette.

Comme vous pouvez voir dans ce précédent paragraphe, si demain la fin du monde ou juste à une guerre nucléaire survenait, je ne serais pas prête pantoute. C’est clair et certain que je ne suis pas sur le bord d’acheter de l’équipement contre la radiation ou de me construire un bunker. En fait, la survivaliste que je ne suis pas veut simplement être moins prise au dépourvu quand Madame Nature décide de nous faire la vie un peu dure. Pour le temps de quelques journées, je préfèrerais rester dans mes pénates et essayer de mener une vie normale. Mais bon, n’étant pas du tout une adepte de camping, je sais fort bien que je me fatiguerai bien vite et que je voudrai vivre là où il y a tout le confort.

La survie et moi ne faisons pas un big team ! Par contre, le sujet va continuer de m’intriguer. D’ailleurs, je lis chacun de tes billets que tu publies sur mon blogue LMDSW & MultidimensionnELLE. Je suis convaincue que d’essayer de s’autosuffire, autant via la nourriture qu’avec l’énergie qu’on a besoin pour fonctionner sera la chose à faire un jour pour garder notre planète saine et sauve. Viendra aussi peut-être le jour dans lequel j’aurai un kit de survie et un poulailler grâce à ton blogue cher ami, qui sait ce que l’avenir nous réserve !

 
 
 

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© 2017 par François Laurier pour SURVIVALISTE MAIS PAS FATALISTE.  Avec Wix.com

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